Retour aux contraceptifs, préservatifs, IST, MST et Sida.
Le "Deutsche Gesellschaft für Urologie" de 1911 montrait une photo d'un "fourreau Egyptien non-contraceptif" donnant lieu à la naissance du préservatif vers 1350 à 1220 avant Jésus-Christ.
Il faisait part qu'un tel fourreau était utilisé par les chefs de tribu en tant que protection contre les infections, blessures et morsures d'insectes.
Des gravures pariétales à Combarelles, en Dordogne, représenteraient des dessins de la première utilisation historique du préservatif.
Un dessin montrerait un homme et une femme faisant l'amour, et où le pénis de l'homme serait "protégé".
La première description du préservatif qui est parue, se trouve dans l'ouvrage d'un anatomiste italien, Gabrielle Fallopius.
Le préservatif était fabriqué en toile. Fallopius prétendait être l'inventeur du préservatif.
Ce dernier aurait prétendu avoir inventé le préservatif pour se protéger contre la syphilis.
Il esseya son invention auprès de 1.100 hommes dont aucun ne fut contaminé.
Une des théories la plus répandue est celle qui dit que l'origine du mot préservatif serait de par son inventeur Monsieur Condom ou Conton, qui travaillait à la cour du Roi Charles II.
Certains prétendent qu'il était médecin, d'autres colonel et que Charles II était tellement ravi de cette invention qu'il le fit Chevalier. Quoique cette histoire soit très drôle, on y attache en général peu de crédibilité.
Une autre théorie dit que le nom est dérivé du mot latin "condus", qui veut dire "respect".
Plusieurs théories circulent quant à l'origine du nom "Condom":
La première mention de ce nom se trouve dans "A Scots answer to a British vision", un poème qui fut probablement écrit par John Hamilton en 1706.
Le préservatif devient de plus en plus connu et est aussi bien loué que ridiculisé dans les poèmes anglais.
On ne sait pas si le preservatif était utilisé comme contraceptif ou comme protection contre les maladies, mais les poèmes et la littérature quasi-érotique du 18ième siècle laissent présager que le préservatif ait été développé à cette époque.
Le poème le plus important à ce sujet porte le titre "The Machine" et date de 1744, dont une copie se trouve au British Museum: la page de garde montre la production et la vente du préservatif.
Casanova utilisait des préservatifs non seulement pour se protéger des infections mais surtout pour éviter que ses "partenaires" ne tombent enceintes.
Il désignait le préservatif de différents noms: "Redingote Anglaise" , "Calottes d'assurance". Son plus grand reproche était: "Je dois m'enfermer dans un bout de peau morte pour prouver que je suis bel et bien vivant".
Au Japon, le préservatif était connu en tant que Kawagata, ou Kyotai et était fabriqué en cuir.
A côté de cela les Japonais utilisaient aussi des préservatifs en écaille de tortue ou en corne.
Avec l'invention de la vulcanisation du caoutchouc par Goodyear et Hancock, il devenait possible de passer à la production de masse de produits plus fiables et moins chers, et notamment des préservatifs.
La vulcanisation est un procédé de production qui traite le caoutchouc avec du soufre et qui est ensuite soumis à des températures élevées. Ceci rend le caoutchouc plus durable pour différentes utilisations.
Une deuxième révolution dans la production de produits en caoutchouc, dont le préservatif, est l'utilisation du latex liquide à la place du caoutchouc.
Les techniques de production connaissaient également une grande évolution grâce à l'automatisation et à l'industrialisation.
Le premier à utiliser ces techniques était British Latex Products qui s'appellerait plus tard London Rubber Company. C'est en 1929 que la marque Durex fut enregistrée, qui est l'abréviation de "durability", "reliability" et "excellence".
Le commerce fleurissait, ce qui donna en 1932 lieu à la construction d'une unité de production Durex à Shore Road, Hackney. Celle-ci se concentrait sur les techniques relativement nouvelles de trempage dans le latex liquide.
Une fabrique entièrement automatisée était construite par les propres ingénieurs de LRC pour la production de preservatifs à grande échelle.
La LRC fut précurseur à différents niveaux sur l'hitoire des préservatifs. Ils furent les premiers à lancer le préservatif pourvu de lubrifiant en 1957, le distributeur automatique en 1964, un préservatif anatomique en 1969 et un préservatif pourvu d'un spermicide.
L'évolution continue avec le lancement par le L.I.G., la société mère de LRC, d'un préservatif masculin en polyuréthanne.
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